Le libre arbitre serait de savoir ce que je ferai et ne ferai pas avec certitudes, et faire l’inverse. Cela montrerait clairement qu’il y a moyen de faire rupture par rapport à sa propre programmation. Ce qui est impossible pour l’humain complexe.
Liberté
Publié par Jules Atarax Montironi
Particule virtuelle flottant gaiement dans une mousse dantesque. En et hors du prisme. Poète animiste. Peintre existentialiste. Voir tous les articles par Jules Atarax Montironi
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Le libre-arbitre n’a de sens que par rapport aux autres, sinon nous pouvons nous demander si une amibe a un libre-arbitre. Elle décide par elle-même de ses déplacements, donc oui.
Tu es pendant la guerre et tu décides de cacher des juifs pour leur éviter d’être déporté. Tu te fais arrêter par les SS. La question est de savoir si tu savais qu’ils étaient recherchés et si tu étais contraint de le faire, par exemple parce que quelqu’un t’a menacé. Si C’est oui à la première et non à la seconde, tu as fait un choix en « conscience » (du bien et du mal), tu aurais pu ne pas le faire, donc tu es fusillé (car tu as fait le mal: ce qui dans ce cas est bien relatif à celui qui va juger ton libre-arbitre, non?). Qu’importe que tu ne saches pas pourquoi tu as fait ce choix et que ton voisin aurait pu en faire un autre, car comme l’amibe tu es un être autonome.
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Je ne sais, ceux qui se disent libres me font souvent rire.
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J’aimerais bien avoir l’esprit rieur moi aussi 🙂 : https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mocrite#Le_rire_de_D%C3%A9mocrite
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