Certains disent que le Joker est une ode à la violence.
Mon avis :
Ce n’est pas l’apologie du crime qu’il fait. C’est la démonstration de la vengeance. Aussi bon que l’on puisse être, nous avons tous une limite animale aux bafouements que nous pouvons subir.
Le respect amène respect. L’irrespect, la violence.
Ce n’est pas l’apologie du crime qu’il fait. C’est la démonstration de la vengeance. Aussi bon que l’on puisse être, nous avons tous une limite animale aux bafouements que nous pouvons subir.
Enlevé la dignité d’un homme, que lui reste-t’il ? Haine. Haine. Et haine.
Dans le joker nous voyons (et c’est Nietzschéen) que la meilleure vengeance est la puissance. Totale puissance. Celle qui ne se soucie pas de celui qui veut lui causer du tort, qui le balaie d’un revers de main. Comme-ci il n’existait pas. Un non-événement. Entre mépris, cataclysme et délivrance.
De plus, Joyeux, le Joker, luttait contre lui-même, pour ne pas devenir un monstre, il tentait d’atteindre la gaieté, de faire rire chaque jour, alors que sa vie, son être le poussait à l’inverse.
Lui qui avait tant souffert depuis sa petite enfance, était ontologiquement destiné à faire le mal. Comble de l’histoire, la société, l’autre, l’ont amené à devenir la bête qu’il cadenassait.
Pour les damnés de la terre, la rébellion, la révolte peut surgir à tout moment. a que l’on crée des monstres. Ce que cette société devient ; une monstruosité où les valeurs les plus nobles sont les plus menacées.
Tendez l’autre joue, vous aurez une deuxième claque.
La valeur la plus noble est celle du pouvoir et elle n’est pas menacée.
Aussi, je préfère cette version aussi déprimante soit-elle.
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Disons qu’elle passe d’être en être.
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